Finaliste 2015
Alma Cecilia Suarez
Alma Cecilia Suarez ne se considère pas photographe. La photographie est pour elle un outil et non une finalité. Ce qui l’intéresse, c’est l’image. Qu’elle soit d’archive, image mouvante ou réalisée par d’autres, Alma Cecilia se l’approprie à ses propres fins.
En 2014, l’artiste présente «Jannis» comme travail de diplôme à l’ECAL. Portrait complexe d’un jeune chinois occidentalisé, ce livre a intégré depuis les collections du Musée de l’Elysée et de la Bibliothèque Nationale Suisse.
Alma Cecilia Suarez débute en 2015 une année de résidence à Fabrica, le centre de recherche sur la communication fondé par Benetton. «Swiss, Schweizer, suisses, svizzeri», le projet sur l’identité suisse qu’elle y a développé est sélectionné pour le Swiss Photo Award 2017.
En 2014, l’artiste présente «Jannis» comme travail de diplôme à l’ECAL. Portrait complexe d’un jeune chinois occidentalisé, ce livre a intégré depuis les collections du Musée de l’Elysée et de la Bibliothèque Nationale Suisse.
Alma Cecilia Suarez débute en 2015 une année de résidence à Fabrica, le centre de recherche sur la communication fondé par Benetton. «Swiss, Schweizer, suisses, svizzeri», le projet sur l’identité suisse qu’elle y a développé est sélectionné pour le Swiss Photo Award 2017.
1948/2013, 2015
« Pékin, le 31 mars 2013. Sur l’estrade de la place du peuple, un homme manifeste et se fait emmener par la police. La foule silencieuse regarde et, comme moi-même, filme la scène. Paris, le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale de l’ONU adopte la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Eleanor Roosevelt, Présidente de la Commission des droits de l’homme, prend la pose.
Des photographies officielles illustrant ce moment historique se retrouvent en une des journaux. Soixante-cinq ans plus tard, les vidéos amateur témoignant d’une entrave à la liberté d’expression resteront non visionnées car censurées. Alors que la liberté d’expression est restreinte, le refus de se taire passe par l’image. Une image volée, interdite, qui dérange car elle témoigne. Ici, « Lorsqu’un individu n’a pas droit à la liberté d'opinion et d’expression et qu’il est inquiété pour ses opinions, il cherche, reçoit et répand, sans considérations de frontières, les images et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
Mon travail porte sur les « acteurs passifs » de cette liberté d’expression. Non pas sur ceux qui crient à l’atteinte aux libertés individuelles, ou sur les auteurs des discours officiels, mais sur ceux qui les immortalisent. Aujourd’hui plus que jamais, l’image, qu’elle valide ou qu’elle dénonce, est le médium et le vecteur clé de la liberté d’expression.»
Alma Cecilia Suarez
www.almaceciliasuarez.com
Des photographies officielles illustrant ce moment historique se retrouvent en une des journaux. Soixante-cinq ans plus tard, les vidéos amateur témoignant d’une entrave à la liberté d’expression resteront non visionnées car censurées. Alors que la liberté d’expression est restreinte, le refus de se taire passe par l’image. Une image volée, interdite, qui dérange car elle témoigne. Ici, « Lorsqu’un individu n’a pas droit à la liberté d'opinion et d’expression et qu’il est inquiété pour ses opinions, il cherche, reçoit et répand, sans considérations de frontières, les images et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
Mon travail porte sur les « acteurs passifs » de cette liberté d’expression. Non pas sur ceux qui crient à l’atteinte aux libertés individuelles, ou sur les auteurs des discours officiels, mais sur ceux qui les immortalisent. Aujourd’hui plus que jamais, l’image, qu’elle valide ou qu’elle dénonce, est le médium et le vecteur clé de la liberté d’expression.»
Alma Cecilia Suarez
www.almaceciliasuarez.com