Finaliste 2018
Guillaume Delleuse
Né en 1986, Guillaume Delleuse est photographe et plasti- cien. Diplômé de l’École des beaux-arts de Marseille et de l’ENSP, il est remarqué par les Rencontres de la photographie d’Arles en 2016, où il expose un extrait de Corpus.
Dans son travail, le Marseillais assouvit ses obsessions : la religion chrétienne, le corps et la peau, dans le théâtre de la rue. Il travaille sans se cacher, au corps à corps, parfois au flash, au risque de provoquer la confrontation avec son sujet. C’est à ce prix qu’il cherche à sculpter le réel, comme le font Mark Cohen, Leon Levinstein ou Bruce Gilden. Fin 2016, grâce au soutien de Leica France, il a produit certaines des images de cette série lors d’une résidence au prestigieux International Center of Photo- graphy (ICP) de New York.
Dans son travail, le Marseillais assouvit ses obsessions : la religion chrétienne, le corps et la peau, dans le théâtre de la rue. Il travaille sans se cacher, au corps à corps, parfois au flash, au risque de provoquer la confrontation avec son sujet. C’est à ce prix qu’il cherche à sculpter le réel, comme le font Mark Cohen, Leon Levinstein ou Bruce Gilden. Fin 2016, grâce au soutien de Leica France, il a produit certaines des images de cette série lors d’une résidence au prestigieux International Center of Photo- graphy (ICP) de New York.
Corpus, 2016-2018
Le corps et l’espace architectural, ou comment des corps interagissent dans un espace défini. Un espace défini par un lieu, une situation, un moment donné.
Mes images font partie d’un corpus photographique toujours en expansion. J’aime observer ce qui m’entoure, cela fait partie intégrante de ma pratique. Pour répondre à la question du genre et à son futur, j’ai rassemblé un sous-ensemble d’images d’une de mes recherches sur l’ambiguïté homme/femme. Les per- sonnes androgynes sont de plus en plus fréquentes. Ce projet est donc avant tout un travail d’observation. Je montre ces personnes simplement parce que je leur trouve une singularité qui m’a attiré. Je photographie beaucoup d’individus dans l’espace urbain et suis très sensible aux personnes qui ont leurs propres identités et qui l’affirment. Leurs dualités sont com- plexes et il en résulte des images non pas complexes dans leurs compositions mais plutôt dans leurs lectures.
Mes images font partie d’un corpus photographique toujours en expansion. J’aime observer ce qui m’entoure, cela fait partie intégrante de ma pratique. Pour répondre à la question du genre et à son futur, j’ai rassemblé un sous-ensemble d’images d’une de mes recherches sur l’ambiguïté homme/femme. Les per- sonnes androgynes sont de plus en plus fréquentes. Ce projet est donc avant tout un travail d’observation. Je montre ces personnes simplement parce que je leur trouve une singularité qui m’a attiré. Je photographie beaucoup d’individus dans l’espace urbain et suis très sensible aux personnes qui ont leurs propres identités et qui l’affirment. Leurs dualités sont com- plexes et il en résulte des images non pas complexes dans leurs compositions mais plutôt dans leurs lectures.