INTÉGRATIONS : RÉCITS EN IMAGES (IRIS)
Qu’il soit médiatique ou politique, le traitement des récits migratoires est rarement assuré par le premier concerné, l’exilé. L’accent est avant tout mis sur les implications de son arrivée dans la société qui l’accueille, ne donnant que trop peu d’importance à son vécu et aux efforts fournis pour s’intégrer. Ainsi dépossédé de son histoire, l’exilé devient spectateur de ce que les autres en font.
Le projet « Intégrations : récits en images » (IRIS) a pour but de permettre aux migrants de se réapproprier leur parole. Si nous mettions à leur disposition les outils adéquats pour s’exprimer, de quelle manière et de quoi parleraient-ils ? Finalement maîtres de leurs propres récits, migrants économiques, demandeurs d’asile ou réfugiés politiques nous racontent leurs histoires.
DÉROULEMENT
Le projet veut porter un nouveau regard sur l’intégration. En donnant des outils actuels de narration aux exilés, il bouscule la hiérarchie et réintègre l’acteur principal au cœur de la construction du récit. Le résultat final est une série de courts métrages réalisés et pensés par les exilés eux-mêmes. Ces films ont été présentés au Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH) en mars 2018 à Genève.
Pour remplir cet objectif, les participants ont suivi une formation accélérée de réalisateur. Durant deux mois, ils ont acquis un maximum de connaissances pour monter leurs films. Libres de raconter leur histoire comme ils l’entendaient, l’état d’esprit se voulait créatif et ludique. Outil de base : leurs propres téléphones portables. Matériau de base : leur vie au quotidien. Authentiques, ces courts métrages proposent une perspective humaine et locale. En marge du projet, des ciné-clubs ont également été proposées aux migrants des centres d’hébergement partenaires.
Dans la continuité des ateliers de photographie pour RMNA organisés au Centre Etoile-Praille en 2016, IRIS utilise l’image comme langage universel. Notre volonté est ainsi de proposer des projets culturels innovants avec comme ambitions de renouveler notre regard sur la communauté d’exilés et de faciliter son intégration à Genève.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
IRIS vise également à transmettre aux participants de nouvelles compétences et de nouveaux outils. En produisant un film, les participants ont pu acquérir des connaissances pratiques et théoriques liés au monde cinématographique et au domaine audio-visuel.
D’un point de vue pratique, les participants ont suivi une formation qui leur a permis d’apprendre les bases de la prise de vue, de la prise de son et du montage d’images. Ils ont ainsi acquis une meilleure compréhension du processus de « fabrication » d’un contenu vidéo. En outre, ils ont aussi suivi une formation dans le domaine du « storytelling » visant à leur fournir les outils nécessaires pour mettre des mots et des images sur une histoire. A quoi ça sert de raconter son histoire? Qui est le mieux placé pour en parler? Comment se réapproprier son récit? Le projet vise ainsi à soulever ces questions non seulement chez les participants mais aussi auprès du grand public qui a pris part aux projections.
PUBLIC CIBLE
Le projet s’adresse à de jeunes adultes issus de la migration, femmes et hommes, entre 18 et 45 ans, accueillis par des centres d’hébergement collectif ou suivis par des centres d'action sociale de la Ville de Genève.
Le projet « Intégrations : récits en images » (IRIS) a pour but de permettre aux migrants de se réapproprier leur parole. Si nous mettions à leur disposition les outils adéquats pour s’exprimer, de quelle manière et de quoi parleraient-ils ? Finalement maîtres de leurs propres récits, migrants économiques, demandeurs d’asile ou réfugiés politiques nous racontent leurs histoires.
DÉROULEMENT
Le projet veut porter un nouveau regard sur l’intégration. En donnant des outils actuels de narration aux exilés, il bouscule la hiérarchie et réintègre l’acteur principal au cœur de la construction du récit. Le résultat final est une série de courts métrages réalisés et pensés par les exilés eux-mêmes. Ces films ont été présentés au Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH) en mars 2018 à Genève.
Pour remplir cet objectif, les participants ont suivi une formation accélérée de réalisateur. Durant deux mois, ils ont acquis un maximum de connaissances pour monter leurs films. Libres de raconter leur histoire comme ils l’entendaient, l’état d’esprit se voulait créatif et ludique. Outil de base : leurs propres téléphones portables. Matériau de base : leur vie au quotidien. Authentiques, ces courts métrages proposent une perspective humaine et locale. En marge du projet, des ciné-clubs ont également été proposées aux migrants des centres d’hébergement partenaires.
Dans la continuité des ateliers de photographie pour RMNA organisés au Centre Etoile-Praille en 2016, IRIS utilise l’image comme langage universel. Notre volonté est ainsi de proposer des projets culturels innovants avec comme ambitions de renouveler notre regard sur la communauté d’exilés et de faciliter son intégration à Genève.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
IRIS vise également à transmettre aux participants de nouvelles compétences et de nouveaux outils. En produisant un film, les participants ont pu acquérir des connaissances pratiques et théoriques liés au monde cinématographique et au domaine audio-visuel.
D’un point de vue pratique, les participants ont suivi une formation qui leur a permis d’apprendre les bases de la prise de vue, de la prise de son et du montage d’images. Ils ont ainsi acquis une meilleure compréhension du processus de « fabrication » d’un contenu vidéo. En outre, ils ont aussi suivi une formation dans le domaine du « storytelling » visant à leur fournir les outils nécessaires pour mettre des mots et des images sur une histoire. A quoi ça sert de raconter son histoire? Qui est le mieux placé pour en parler? Comment se réapproprier son récit? Le projet vise ainsi à soulever ces questions non seulement chez les participants mais aussi auprès du grand public qui a pris part aux projections.
PUBLIC CIBLE
Le projet s’adresse à de jeunes adultes issus de la migration, femmes et hommes, entre 18 et 45 ans, accueillis par des centres d’hébergement collectif ou suivis par des centres d'action sociale de la Ville de Genève.
PROJECTION