PRIX DE PHOTOGRAPHIE DES DROITS HUMAINS 2017
Le Prix de photographie des droits humains 2017 a été remis en partenariat avec l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL), la Haute école d'art et de design de Genève (HEAD – Genève), l'Ecole nationale supérieure de la photographie d'Arles (ENSP), Art Bärtschi & Cie, Christie's, FRORIEP, Human Rights Watch, et le Festival du film et forum international sur les droits humains.
« AUX ARTS, CITOYENS ! »
Nos démocraties occidentales traversent une crise identitaire importante. Un nombre croissant de responsables politiques exploitent les craintes d’un monde de plus en plus incertain. Au nom de l’intérêt général, ces derniers prônent un retour des frontières, une indépendance et une unité nationale. Leur discours anti-système et anti-mondialisation fédère. Leur charisme et la simplicité des solutions proposées rassurent. Pourtant, malgré les nombreuses promesses faites aux électeurs, les clivages identitaires et les divisions sociales demeurent. Les discours de peur, de haine et d’exclusion se sont ainsi généralisés, accentués par l’omniprésence des réseaux sociaux et la soif de sensationnalisme.
Face à la montée de ces extrêmes, le photographe se doit d’utiliser sa créativité pour bousculer et éveiller les consciences. Aujourd’hui plus que jamais, l’art a la responsabilité d’enrichir notre compréhension du monde et de questionner l’actualité. Proposant un espace de débat et de réflexion, il permet l’expression des craintes et des frustrations d’une société qui peine à se retrouver. Alors que la démagogie, l’intolérance et les préjugés transforment le paysage médiatico-politique actuel, quels nouveaux repères le photographe peut-il proposer pour contrer ces dérives ? Devenu ainsi vecteur de changement, l’art a le pouvoir de réinventer les notions de tolérance, d’inclusion et de solidarité pour donner un sens nouveau au vivre ensemble, principe fondamental de nos sociétés.
JURY
« AUX ARTS, CITOYENS ! »
Nos démocraties occidentales traversent une crise identitaire importante. Un nombre croissant de responsables politiques exploitent les craintes d’un monde de plus en plus incertain. Au nom de l’intérêt général, ces derniers prônent un retour des frontières, une indépendance et une unité nationale. Leur discours anti-système et anti-mondialisation fédère. Leur charisme et la simplicité des solutions proposées rassurent. Pourtant, malgré les nombreuses promesses faites aux électeurs, les clivages identitaires et les divisions sociales demeurent. Les discours de peur, de haine et d’exclusion se sont ainsi généralisés, accentués par l’omniprésence des réseaux sociaux et la soif de sensationnalisme.
Face à la montée de ces extrêmes, le photographe se doit d’utiliser sa créativité pour bousculer et éveiller les consciences. Aujourd’hui plus que jamais, l’art a la responsabilité d’enrichir notre compréhension du monde et de questionner l’actualité. Proposant un espace de débat et de réflexion, il permet l’expression des craintes et des frustrations d’une société qui peine à se retrouver. Alors que la démagogie, l’intolérance et les préjugés transforment le paysage médiatico-politique actuel, quels nouveaux repères le photographe peut-il proposer pour contrer ces dérives ? Devenu ainsi vecteur de changement, l’art a le pouvoir de réinventer les notions de tolérance, d’inclusion et de solidarité pour donner un sens nouveau au vivre ensemble, principe fondamental de nos sociétés.
JURY
- Philippe Dam, directeur plaidoyer, Europe et Asie centrale, Human Rights Watch, Bruxelles
- Julien Frydman, directeur du développement, Fondation LUMA, Arles
- Marta Gili, directrice, Jeu de Paume, Paris (présidente)
- Anne Lamunière, spécialiste d’art contemporain, Christie’s, Genève
- Olivier Richon, professeur de photographie, Royal College of Art, Londres
DÉLIBÉRATIONS DU JURY
VERNISSAGE