PRIX AOYF DE PHOTOGRAPHIE DES DROITS HUMAINS 2023
Le Prix AOYF de photographie des droits humains 2023 est remis en partenariat avec 6 écoles d'art européennes de renom : l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL), la Haute école d'art et de design de Genève (HEAD – Genève), l'Ecole nationale supérieure de la photographie d'Arles (ENSP), la Royal College of Art de Londres (RCA), la Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig (HGB), et la Aalto University School of Arts, Design and Architecture ; ainsi que 5 institutions aux compétences complémentaires : le Centre de la photographie Genève (CPG), Christie's, Human Rights Watch, le Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH), et MAPS.
« DROITS HUMAINS 3.0 »
L’innovation technologique a fortement contribué au progrès de l’humanité. Nous vivons globalement mieux, plus longtemps et sommes plus instruits. Les nouvelles technologies ont aussi précipité l’avènement de l’ère numérique. Nous dormons connectés, nous bougeons connectés, nous travaillons connectés. Les appareils intelligents font partie intégrante de notre quotidien, du plus intime au plus collectif. Les écrans, puces et microprocesseurs sont partout. Ils captent tout. Enregistrent nos moindres faits et gestes. Nos habitudes sont mesurées et quantifiées, transformées en données pour mieux les stocker et les monétiser.
Outil d’information, de communication et d’émancipation, Internet et les technologies numériques n’en demeurent pas moins un redoutable outil de contrôle et d'aliénation. Des journalistes, des activistes et des politiciens sont surveillés grâce à des logiciels espions et subissent de fréquentes attaques en ligne. La censure est utilisée pour museler les dissidents, empêcher le débat public et réprimer toute contestation. Les campagnes de désinformation, l’incitation à la haine et les contenus médiatiques falsifiés prolifèrent sur les réseaux sociaux.
Alors que les nouvelles technologies connaissent un développement exponentiel, certains rêvent de voir un jour le cerveau humain remplacé par l’intelligence artificielle. D’autres craignent d’être envahis par les technologies de pointe et la dépendance accrue au numérique. Tantôt sacralisées, tantôt décriées, ces avancées ont indéniablement changé notre rapport aux choses et au monde et soulèvent d’importants enjeux en matière de protections de droits fondamentaux, tels que la liberté d’expression et le respect de la vie privée, que ce soit dans le monde réel ou virtuel.
Aussi novatrices soient-elles, ces technologies ne sont pourtant que des outils. Ce qui importe ainsi, c’est la manière dont on les utilise. Dès lors, comment assurer que leur usage soit bénéfique pour le plus grand nombre ? Et par quels moyens peut-on limiter leurs effets néfastes sur notre condition humaine ? À l’heure de l’humain augmenté et du tout connecté, ce sont de nouveaux comportements qui doivent être promus et de nouveaux cadres qui doivent être créés pour empêcher tout abus et rendre ces outils plus responsables et capables de relever les grands défis de notre époque.
LAURÉAT.E ET FINALISTES
Le jury délibère en deux tours. À l’issue du premier tour, il sélectionne cinq projets finalistes qui participeront à une exposition collective d'un mois au Centre de la photographie Genève (CPG), du 27 avril (vernissage) au 28 mai 2023. Lors du deuxième tour, il distingue un.e lauréat.e qui reçoit les récompenses suivantes:
Les quatre finalistes restants reçoivent chacun.e une somme de CHF 500.- en espèces pour la qualité de leur travail.
« DROITS HUMAINS 3.0 »
L’innovation technologique a fortement contribué au progrès de l’humanité. Nous vivons globalement mieux, plus longtemps et sommes plus instruits. Les nouvelles technologies ont aussi précipité l’avènement de l’ère numérique. Nous dormons connectés, nous bougeons connectés, nous travaillons connectés. Les appareils intelligents font partie intégrante de notre quotidien, du plus intime au plus collectif. Les écrans, puces et microprocesseurs sont partout. Ils captent tout. Enregistrent nos moindres faits et gestes. Nos habitudes sont mesurées et quantifiées, transformées en données pour mieux les stocker et les monétiser.
Outil d’information, de communication et d’émancipation, Internet et les technologies numériques n’en demeurent pas moins un redoutable outil de contrôle et d'aliénation. Des journalistes, des activistes et des politiciens sont surveillés grâce à des logiciels espions et subissent de fréquentes attaques en ligne. La censure est utilisée pour museler les dissidents, empêcher le débat public et réprimer toute contestation. Les campagnes de désinformation, l’incitation à la haine et les contenus médiatiques falsifiés prolifèrent sur les réseaux sociaux.
Alors que les nouvelles technologies connaissent un développement exponentiel, certains rêvent de voir un jour le cerveau humain remplacé par l’intelligence artificielle. D’autres craignent d’être envahis par les technologies de pointe et la dépendance accrue au numérique. Tantôt sacralisées, tantôt décriées, ces avancées ont indéniablement changé notre rapport aux choses et au monde et soulèvent d’importants enjeux en matière de protections de droits fondamentaux, tels que la liberté d’expression et le respect de la vie privée, que ce soit dans le monde réel ou virtuel.
Aussi novatrices soient-elles, ces technologies ne sont pourtant que des outils. Ce qui importe ainsi, c’est la manière dont on les utilise. Dès lors, comment assurer que leur usage soit bénéfique pour le plus grand nombre ? Et par quels moyens peut-on limiter leurs effets néfastes sur notre condition humaine ? À l’heure de l’humain augmenté et du tout connecté, ce sont de nouveaux comportements qui doivent être promus et de nouveaux cadres qui doivent être créés pour empêcher tout abus et rendre ces outils plus responsables et capables de relever les grands défis de notre époque.
LAURÉAT.E ET FINALISTES
Le jury délibère en deux tours. À l’issue du premier tour, il sélectionne cinq projets finalistes qui participeront à une exposition collective d'un mois au Centre de la photographie Genève (CPG), du 27 avril (vernissage) au 28 mai 2023. Lors du deuxième tour, il distingue un.e lauréat.e qui reçoit les récompenses suivantes:
- Un budget équivalent à la somme de CHF 7’000.- exclusivement dévolu à la préparation d’une exposition (matériel et production) pensée à part entière dans la continuité du projet récompensé.
- Une somme de CHF 3’000.- en espèces dont il.elle peut disposer librement.
Les quatre finalistes restants reçoivent chacun.e une somme de CHF 500.- en espèces pour la qualité de leur travail.
JURY
Les cinq projets nominés ont été sélectionnés par un jury interdisciplinaire, composé d'expert.e.s du monde des arts, de la culture et des droits humains :
Les cinq projets nominés ont été sélectionnés par un jury interdisciplinaire, composé d'expert.e.s du monde des arts, de la culture et des droits humains :
- Mathieu Bernard-Reymond, photographe
- Christopher Fabian, co-responsable et co-fondateur, GIGA (UNICEF & ITU)
- Frederike Kaltheuner, directrice, Technologie et droits humains, Human Rights Watch
- Garrett Landolt, spécialiste, Art du 20/21e siècle, Christie's
- Danaé Panchaud, directrice, Centre de la photographie Genève (présidente du jury)
- Heli Rekula, responsable Photographie et vice-doyenne, École supérieure Aalto d'art, de design et d'architecture