Finaliste 2020
Isabelle Ha Eav
Née à Paris, Isabelle Ha Eav est une artiste d’origine sino-hispanique. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. Mêlant photographies, film vidéos et expériences du support photographique, le travail d’Isabelle Ha Eav interroge les interactions du corps aux espaces, que ce soit un espace d’habitat, de transition, ou un non-lieu.
Dans une dialectique entre le visible et le non-visible, l’image dialogue avec sa matérialité par différentes expériences du médium photographique. Par des processus d’addition, de soustraction, de voilement et de dévoilement, la photographie devient source d’exploration des modalités d’un réel ouvert.
Son travail a récemment été exposé lors du Yangon Photo Festival 2020, du Taïwan International Foto Festival 2019, et des Rencontres de la Jeune Photographie Internationale 2018. Également, il a été récemment sélectionné pour le Prix Voies Off, le Prix QPN et le Prix Talents Contemporains de la Fondation François Schneider.
Dans une dialectique entre le visible et le non-visible, l’image dialogue avec sa matérialité par différentes expériences du médium photographique. Par des processus d’addition, de soustraction, de voilement et de dévoilement, la photographie devient source d’exploration des modalités d’un réel ouvert.
Son travail a récemment été exposé lors du Yangon Photo Festival 2020, du Taïwan International Foto Festival 2019, et des Rencontres de la Jeune Photographie Internationale 2018. Également, il a été récemment sélectionné pour le Prix Voies Off, le Prix QPN et le Prix Talents Contemporains de la Fondation François Schneider.
Irrawaddy River, 2019 - en cours
Du Nord au Sud, le fleuve Irrawaddy traverse quinze éco-régions différentes. Deux de ces éco-régions sont en danger critique depuis 2015. Des pêcheurs nomades aux mangroves, l'artiste explore le fleuve à travers plusieurs figures de survivants. Cette réflexion est retranscrite dans une expérience photographique allant de l'image fixe à une image plus matérielle.
L'Ayeyarwady est l'épine dorsale du Myanmar - son cœur historique et son grenier à blé. De sa source au delta, ce fleuve de 2'200 kilomètres de long se trouve entièrement à l'intérieur des frontières du pays. Il est l'un des deux seuls fleuves libres (c'est-à-dire sans barrage) d'Asie. Il a subi de grands changements ces dernières années en raison de l'augmentation de la population et des besoins énergétiques. Il est aujourd'hui menacé. Des barrages ont été construits sur ses affluents et les plantations ont entraîné la déforestation de grandes surfaces. En 2000, environ 50 % du bassin de l'Ayeyarwady était encore couvert de forêts, mais près de 10 % de ces forêts ont été détruites depuis, soit l'équivalent de 1'000 kilomètres carrés par an (plus du double de la région de Yangon).
Ce projet s'inscrit dans le cadre du Festival de la photo de Yangon 2020. Le géographe Robin Gruel a contribué aux informations recueillies pour le projet.
L'Ayeyarwady est l'épine dorsale du Myanmar - son cœur historique et son grenier à blé. De sa source au delta, ce fleuve de 2'200 kilomètres de long se trouve entièrement à l'intérieur des frontières du pays. Il est l'un des deux seuls fleuves libres (c'est-à-dire sans barrage) d'Asie. Il a subi de grands changements ces dernières années en raison de l'augmentation de la population et des besoins énergétiques. Il est aujourd'hui menacé. Des barrages ont été construits sur ses affluents et les plantations ont entraîné la déforestation de grandes surfaces. En 2000, environ 50 % du bassin de l'Ayeyarwady était encore couvert de forêts, mais près de 10 % de ces forêts ont été détruites depuis, soit l'équivalent de 1'000 kilomètres carrés par an (plus du double de la région de Yangon).
Ce projet s'inscrit dans le cadre du Festival de la photo de Yangon 2020. Le géographe Robin Gruel a contribué aux informations recueillies pour le projet.