PRIX DE PHOTOGRAPHIE DES DROITS HUMAINS 2016
Le Prix de photographie des droits humains 2016 est remis en partenariat avec l'Ecole cantonale d'art de Lausanne, la Haute école d'art et de design de Genève, Art Bärtschi & Cie, Christie's, FRORIEP, Human Rights Watch, le Festival du film et forum international sur les droits humains, et Les Hybrides.
« DE LA MIGRATION À L' ASILE »
Les images de migrants et de réfugiés qui fuient leur pays à la recherche d’une vie meilleure sont partout. Des bateaux submergés de silhouettes fantomatiques aux cadavres gisant sur les plages de la Méditerranée, la violence de ces scènes ne laisse pas indifférent. Mais face à un phénomène dont l’ampleur dépasse l’ensemble des acteurs qui y sont confrontés, la place et le rôle de l’image questionnent ; diffusée, utilisée, instrumentalisée et parfois détournée, elle incarne, dans ces différents usages, l’importance des enjeux de la migration.
Quant à l’artiste, il n’échappe pas aux tensions qui traversent les sociétés. Mais loin des impératifs et du temps médiatiques, la force de l’artiste réside peut-être dans sa capacité à interroger le réel, par le langage qu’il/elle utilise, par les outils auxquels il/elle recourt. La question qui se pose à lui/elle est de savoir comment représenter la migration et ses enjeux sans recourir aux clichés habituels. Peut-on parler du « problème » des réfugiés en n’en montrant que les «victimes» ? N’y a-t-il pas d’autres façons d’aborder la question? Car à force de violence, l’image finit par perdre de sa puissance. Après le choc, l’indifférence réapparaît.
JURY
« DE LA MIGRATION À L' ASILE »
Les images de migrants et de réfugiés qui fuient leur pays à la recherche d’une vie meilleure sont partout. Des bateaux submergés de silhouettes fantomatiques aux cadavres gisant sur les plages de la Méditerranée, la violence de ces scènes ne laisse pas indifférent. Mais face à un phénomène dont l’ampleur dépasse l’ensemble des acteurs qui y sont confrontés, la place et le rôle de l’image questionnent ; diffusée, utilisée, instrumentalisée et parfois détournée, elle incarne, dans ces différents usages, l’importance des enjeux de la migration.
Quant à l’artiste, il n’échappe pas aux tensions qui traversent les sociétés. Mais loin des impératifs et du temps médiatiques, la force de l’artiste réside peut-être dans sa capacité à interroger le réel, par le langage qu’il/elle utilise, par les outils auxquels il/elle recourt. La question qui se pose à lui/elle est de savoir comment représenter la migration et ses enjeux sans recourir aux clichés habituels. Peut-on parler du « problème » des réfugiés en n’en montrant que les «victimes» ? N’y a-t-il pas d’autres façons d’aborder la question? Car à force de violence, l’image finit par perdre de sa puissance. Après le choc, l’indifférence réapparaît.
JURY
- Rémy Fenzy, directeur, Ecole nationale supérieure de la photographie, Arles
- Nathalie Herschdorfer, directrice, Musée des Beaux-Arts, Le Locle
- Elodie Morel, directrice, département Photographies, Christie’s, Paris
- Reza, photojournaliste, Agence Webistan, Paris (président)
- Gerry Simpson, chercheur senior, division Réfugiés, Human Rights Watch, Genève
DÉLIBÉRATIONS DU JURY
VERNISSAGE