PRIX DE PHOTOGRAPHIE DES DROITS HUMAINS 2015
La Fondation Act On Your Future, en collaboration avec l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, la galerie Art Bärtschi & Cie et Human Rights Watch, a décerné le premier Prix de photographie des droits humains le 10 décembre 2015 à Genève. Remis lors de la Journée internationale des droits de l’homme, cette première édition était consacrée à la liberté d’expression. La soirée de remise du prix était suivie d’une exposition ouverte au public jusqu’au 17 décembre.
« LA LIBERTÉ D’EXPRESSION »
La liberté d’expression est un des droits fondamentaux de nos sociétés démocratiques occidentales et nous semblait acquise jusqu’aux événements du début d’année. L’attaque contre Charlie Hebdo a installé un malaise mondial autour de la thématique. Elle a exposé au grand jour les limites de son application et les divergences quant à son interprétation. Plus que jamais, cette liberté est tributaire de diverses adaptations propres à des contextes légaux, politiques, culturels et religieux qui façonnent sa pratique et rendent sa mise en œuvre d’autant plus problématique. Le cas du bloggeur saoudien Raïf Badawi, condamné à la flagellation pour avoir critiqué son gouvernement et s’être exprimé sur l’Islam, est un autre exemple qui souligne la complexité de cette thématique et soulève plusieurs questions fondamentales: que recouvre ce droit? Où sont ses limites? Comment est-il compris ? Par quels moyens assurer son respect aujourd’hui?
La liberté d’expression est un des droits fondamentaux de nos sociétés démocratiques occidentales et nous semblait acquise jusqu’aux événements du début d’année. L’attaque contre Charlie Hebdo a installé un malaise mondial autour de la thématique. Elle a exposé au grand jour les limites de son application et les divergences quant à son interprétation. Plus que jamais, cette liberté est tributaire de diverses adaptations propres à des contextes légaux, politiques, culturels et religieux qui façonnent sa pratique et rendent sa mise en œuvre d’autant plus problématique. Le cas du bloggeur saoudien Raïf Badawi, condamné à la flagellation pour avoir critiqué son gouvernement et s’être exprimé sur l’Islam, est un autre exemple qui souligne la complexité de cette thématique et soulève plusieurs questions fondamentales: que recouvre ce droit? Où sont ses limites? Comment est-il compris ? Par quels moyens assurer son respect aujourd’hui?
JURY
- Marcus Bleasdale, photojournaliste, Londres
- Peter Bouckaert, directeur, division Urgences, Human Rights Watch, Genève
- Tatyana Franck, directrice, Musée de l’Elysée, Lausanne (présidente)
- Alexis Georgacopoulos, directeur, ECAL, Lausanne
- Jude Hull, spécialiste, département Photographies, Christie’s, Londres